Bien que l’Open de Miami, le Festival de la Fraise, le Festival de Musique Ultra et les festins de fruits de mer contribuent tous à l’atmosphère vibrante de mars en Floride, la véritable star du spectacle est le Players Championship. Cependant, au milieu de l’excitation, un problème lancinant continue d’agiter les joueurs et les fans – le jeu lent. Ce sentiment est particulièrement vrai pour le champion des Players 2021, Justin Thomas.
Ayant expérimenté le système de chronomètre mis en place par TGL, Thomas n’est pas convaincu de son potentiel à influencer significativement le rythme de jeu sur le PGA Tour. Bien qu’il ait reconnu que de tels changements pourraient réduire de 12 à 20 minutes un tour, il croit fermement que cela est insuffisant.
Lors d’une conférence de presse précédant le premier tour, le sujet du jeu lent a inévitablement émergé. Thomas, classé neuvième mondial, a ouvertement admis être du côté lent du spectre des joueurs. Il a exprimé son inquiétude d’être perçu comme un joueur lent par ses pairs et a déploré la pression qui accompagne le fait d’être « sur l’horloge ».
Ce sentiment est partagé par son compatriote golfeur, Ludvig Aberg, qui a exprimé un dégoût similaire d’être celui qui retarde le jeu. La critique précédente de Thomas était dirigée vers Tom Kim, qu’il prédisait serait le plus susceptible de violer les règles du chronomètre de TGL. La performance lente de Kim, particulièrement mise en évidence lors de son dernier tour au AT&T, a fait de lui une cible de ridicule. Cependant, Kim a reconnu son rythme lent, l’attribuant à certaines luttes mentales qu’il combat.
Dans un développement prometteur, le commissaire du PGA Tour, Jay Monahan, a récemment annoncé des plans pour publier des « statistiques liées à la vitesse de jeu ». Cette initiative, qui couvrira à la fois les joueurs rapides et lents, vise à aborder le problème du jeu lent sans aucune malice sous-jacente. L’efficacité de cette approche reste cependant à voir.
Le jeu lent n’est pas un nouveau problème, mais c’est un sujet qui a suscité une attention croissante ces dernières années. Le problème n’est pas limité aux petits tournois ; il est également présent lors d’événements majeurs tels que le Tournoi des Maîtres 2023, où des joueurs comme Brooks Koepka ont été laissés frustrés par des délais inutiles.
Notamment, Collin Morikawa, lors de la conférence de presse du Players Championship, a adopté une position plus affirmée. Il a plaidé pour la mise en œuvre de pénalités, telles que la déduction de coups ou de points FedExCup, pour les joueurs lents. Il a rejeté les amendes monétaires comme étant inefficaces, compte tenu des hauts potentiels de gains des joueurs. Morikawa a également exprimé sa volonté de faire face aux critiques s’il s’avérait être parmi les joueurs lents.
Le dilemme du jeu lent semble irriter les joueurs rapides plus que les fans. Que pensez-vous de cela ? Alors que le PGA Tour lutte avec ce problème, nous ne pouvons qu’attendre et observer comment ces nouvelles initiatives se déroulent.