Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reporté un vote du Cabinet sur l’accord de cessez-le-feu à Gaza, citant ce qu’il a décrit comme une “crise de dernière minute” causée par le fait que le Hamas a renoncé à des éléments clés de l’accord. Cette décision remet en question les perspectives immédiates de mettre fin à une guerre de 15 mois qui a dévasté Gaza et coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes.
Un Effondrement Soudain
Dans un communiqué publié jeudi, le bureau de Netanyahu a accusé le Hamas de se retirer d’ententes critiques qui étaient essentielles à la finalisation du cessez-le-feu. “Le Hamas renonce aux ententes et crée une crise de dernière minute qui empêche un accord,” indique le communiqué. Netanyahu a ajouté que son Cabinet ne se réunirait pas tant que les médiateurs n’auraient pas confirmé que le Hamas avait accepté tous les éléments de l’accord.
L’accord de cessez-le-feu, négocié par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, était largement perçu comme un pas significatif vers l’arrêt du conflit. Il comprend une pause dans les combats et la libération des otages détenus par le Hamas.
Réponse du Hamas
Un haut responsable du Hamas, Izzat al-Risheq, a rapidement nié les accusations d’Israël, affirmant que le Hamas reste engagé envers l’accord. “Le Hamas n’a renoncé à aucune partie de l’accord,” a-t-il déclaré, comme rapporté par Al Jazeera et The Times of Israel.
Le désaccord survient à un moment critique, alors que des médiateurs internationaux tentent de sauver l’accord fragile.
Les Enjeux
Le retard soulève des inquiétudes quant à la possibilité de mettre en œuvre le cessez-le-feu ou si le conflit va s’intensifier davantage. Pour Israël, l’approbation de son Cabinet est une étape cruciale vers la légitimation de l’accord, tandis que pour le Hamas, le respect de l’accord est vital pour garantir sa crédibilité internationale.
Avec des tensions à leur comble, tous les regards sont tournés vers les médiateurs pour naviguer dans l’impasse et ramener les deux parties à la table.