Le WM Phoenix Open était un pur chaos, et Justin Thomas n’a pas hésité à partager à quel point les conditions étaient brutales. Bien que l’événement soit célèbre pour ses foules sauvages et son énergie imprévisible, c’est le vent qui a causé le plus de maux de tête aux joueurs cette année.
Thomas, qui a lutté contre les conditions délicates, a admis que les rafales tourbillonnantes faisaient paraître même les meilleurs joueurs complètement perdus sur le parcours.
Thomas : “Je n’ai jamais vu le vent changer comme ça”
Lors de la conférence de presse après le tournoi, Thomas a révélé que les changements constants de direction du vent rendaient presque impossible de faire confiance à un coup.
“C’est sûr. Oui, c’était bizarre ; j’ai bien conduit aujourd’hui. J’avais l’impression de mieux conduire, à part deux drives, qu’hier. Mais oui, je n’avais tout simplement pas la précision aujourd’hui. Je n’ai jamais vu le vent changer dans cet endroit comme il l’a fait aujourd’hui. C’était fou.” (The Golfing Gazette)
Même pour quelqu’un d’aussi expérimenté que Thomas, garder son calme dans des conditions comme celles-ci était un combat difficile.
« On peut avoir l’air assez stupide »—Le vent sème le chaos chez Matsuyama
Le golf est un jeu de précision, et lorsque Mère Nature décide de changer le script à chaque coup, même les meilleurs au monde ont du mal à s’ajuster. Thomas a cité Hideki Matsuyama comme un exemple parfait de à quel point les choses peuvent être imprévisibles.
“On avait l’impression que chaque coup faisait quelque chose de différent par rapport à ce qu’il était censé faire ou au coup précédent. Et dans un endroit comme celui-ci, quand le terrain commence à devenir plus ferme, il faut être très précis. On peut avoir l’air assez stupide.”
Puis est venu le moment Matsuyama—un moment qui résumait la frustration de la journée.
“Vous regardez les coups que nous avons frappés au 12 aujourd’hui. J’ai regardé derrière nous, Hideki avait l’air de poser sur un coup qui est tombé à huit yards du green.”
Traduction ? Même lorsque les joueurs frappent ce qui semble être un coup parfait, le vent avait d’autres plans.
Thomas termine fort, mais Detry vole la vedette
Malgré le chaos, Thomas a réussi à obtenir une belle finition, satisfait de la façon dont il a géré les derniers trous. Cependant, la vedette appartenait finalement à Thomas Detry, qui a remporté sa première victoire sur le PGA Tour—un moment historique pour le golf belge.
Quelle est la suite pour Thomas ?
Avec le PGA Tour qui s’intensifie, Thomas cherchera à capitaliser sur sa résilience lors du prochain événement. S’il peut gérer les rafales de vent sauvages et les conditions imprévisibles, il est plus que prêt pour les plus grands tournois à venir.
Mais une chose est claire—l’Open de Phoenix WM de cette année était en mode survie, pas seulement du golf.