L’Arnold Palmer Invitational, l’un des événements les plus attendus de la saison du PGA Tour, suscite déjà des discussions, non pas à cause de ceux qui sont invités, mais plutôt à cause de ceux qui n’ont pas réussi à se qualifier. Notamment, l’absence de Jordan Spieth, l’un des plus grands noms du golf, a déclenché une tempête de commentaires.
Alors que l’excitation monte pour l’Arnold Palmer Invitational, un tournoi connu comme un tremplin pour les gagnants du Masters, l’absence de Spieth est frappante. Bien qu’il soit un joueur majeur du PGA Tour, Spieth ne s’élancera pas à Bay Hill cette année. Cette omission surprenante a éclipsé le fait que neuf des dix meilleurs golfeurs du monde seront présents à l’événement.
L’absence de Spieth est particulièrement déroutante étant donné sa participation aux deux derniers événements phares, bien que ses résultats aient été mitigés. Alors qu’il n’a pas réussi à se qualifier au Genesis Invitational, ses performances au WM Phoenix Open et au Cognizant Classic étaient impressionnantes. Son absence à Bay Hill suscite des interrogations et des questions sur le processus de décision des organisateurs du tournoi.
En réponse à ce dédain, Spieth a plaisanté en disant qu’il aurait dû viser une meilleure performance tout en étant blessé l’année dernière pour obtenir une invitation. Son commentaire sarcastique suggère son mécontentement face à la décision, un sentiment partagé par de nombreux membres de la communauté golfique.
Cependant, Brendon de Jonge, s’exprimant sur 5 Clubs, a adopté une perspective différente. Il a rejeté les commentaires de Spieth comme étant futiles et a souligné qu’un autre joueur, Rickie Fowler, pourrait avoir une plainte plus légitime. De Jonge a exprimé sa surprise quant à l’absence de Fowler au tournoi, étant donné son soutien constant et sa participation dans le passé.
Les commentaires de De Jonge reflètent la complexité du processus d’exemption pour les sponsors. Bien qu’il n’ait eu aucune objection à l’omission de Spieth en raison de ses fréquentes exemptions, il a trouvé plus difficile de concilier cela avec l’exclusion de Fowler. Il a souligné ce point en déclarant : « Je suis plus surpris que Rickie Fowler n’en ait pas eu une, car il était un grand supporter de ce tournoi. Il a vraiment fait un travail merveilleux. »
L’association forte de Fowler avec l’Arnold Palmer Invitational, malgré un palmarès de performances mitigé, rend son absence remarquable. Son meilleur résultat à Bay Hill a été une troisième place à égalité en 2013 et il n’a réussi à terminer sous le par qu’une seule fois lors de ses cinq dernières visites. Pourtant, sa présence constante au tournoi et son affinité pour celui-ci font de lui un candidat méritant pour une invitation, selon de Jonge.
En essence, à l’approche de l’Arnold Palmer Invitational, le projecteur est ironiquement sur ceux qui ne sont pas sur le green. Le débat autour des omissions de Spieth et Fowler continue de captiver la communauté golfique, offrant une narration captivante à l’approche du tournoi.