Malgré sa place dans le top 15 du PGA Tour, Rory McIlroy n’a pas pu cacher son exaspération après sa performance à l’Arnold Palmer Invitational. Bien qu’il ait eu un départ prometteur, le golfeur de 35 ans a terminé le tournoi avec un score de trois sous le par, un résultat loin du peloton de tête.
Le jeu de McIlroy a été entaché par des occasions manquées, avec un putting incohérent et une dérive persistante dans le rough. Ces erreurs ont saboté ses chances d’atteindre les greens en deux sur les par cinq, qui sont habituellement ses zones de score.
Une décision qui a suscité un débat considérable pendant l’Invitational a été le choix de McIlroy de changer ses clubs. Il a opté pour de nouveaux bois, un nouveau driver, et a remplacé un wedge, pour finalement revenir à son ensemble habituel pour le dernier tour. Lorsqu’on lui a posé des questions sur ces changements, McIlroy n’a pas hésité à faire preuve d’autodérision, reconnaissant ses tactiques défaillantes.
Lors d’une interview après le tournoi, il a admis : « J’ai essayé de nouveaux bois pendant les trois premiers jours, ça ne s’est pas vraiment passé comme je le voulais. Donc, oui, je suis revenu à mes anciennes affaires aujourd’hui. Oui, driver, bois de fairway, tout. »
McIlroy a continué à se moquer de sa décision, déclarant : « J’ai mené en coups gagnés au départ à Pebble et Torrey, donc c’était vraiment une bonne idée de changer ! » Cette admission a suivi un tour où il a perdu des coups au départ pour la première fois depuis un certain temps. Avec le recul, il a concédé que le confort de la familiarité aurait dû être son principe directeur.
Malgré ses erreurs peu caractéristiques à Bay Hill, McIlroy continue d’afficher une forme constante, ce qui fait de lui un fort concurrent pour une victoire significative cette année. Cependant, les vents difficiles et le rough épais à Bay Hill l’ont vu marquer 15 bogeys ou pire sur 72 trous, un contraste frappant avec le vainqueur du tournoi, Russell Henley, qui n’en a enregistré que neuf.
McIlroy a réussi à éviter les doubles bogeys, contrairement à Henley. Cependant, ses erreurs fréquentes à des moments critiques ont entravé sa progression. Pour éviter ce schéma récurrent lors des futurs tournois, il doit minimiser ses erreurs, sinon il risque de prendre du retard lorsque les enjeux sont élevés.