Nick Kyrgios a ravivé ses critiques concernant la gestion de l’affaire de dopage de Jannik Sinner, dénonçant la décision de tenir l’audience prochaine du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à huis clos. La star australienne, qui n’est jamais en reste face à la controverse, a pris d’assaut les réseaux sociaux pour questionner le manque de transparence dans la procédure.
L’Affaire Qui a Secoué le Tennis
Jannik Sinner, actuellement numéro 1 mondial ATP, est impliqué dans une controverse de dopage suite à un test positif au Clostébrol, une substance interdite. Initialement acquitté par le Tribunal Indépendant de l’ITIA, l’affaire de Sinner reste non résolue en raison d’un appel de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), qui cherche une suspension de 1 à 2 ans.
L’audience du TAS est prévue pour les 16 et 17 avril à Lausanne, en Suisse, où le tribunal déterminera le sort de Sinner. Malgré la nature très médiatique de l’affaire, le procès se déroulera à huis clos, aucune des parties n’ayant demandé une audience publique.
Kyrgios Appelle à la Transparence
Kyrgios, critique vocal de l’affaire Sinner depuis le début, n’a pas tardé à exprimer son désaccord avec l’audience privée. Écrivant sur X (anciennement Twitter), l’Australien a questionné pourquoi les procédures n’étaient pas ouvertes à l’examen public.
« Pourquoi à huis clos ? Si vous n’avez rien fait de mal, alors laissez place à la transparence, » a posté Kyrgios, défiant la décision et remettant implicitement en question l’équité du processus.
Ceci n’est pas la première fois que Kyrgios critique la gestion du cas de Sinner. Depuis août 2024, lorsque l’affaire de dopage est devenue publique, Kyrgios a ouvertement exprimé sa frustration face à ce qu’il perçoit comme un traitement de faveur pour la star italienne en raison de son statut de joueur de haut rang.
Kyrgios se défend contre ses critiques
En plus de s’en prendre au TAS, Kyrgios a également répliqué à Andy Roddick, qui l’a récemment qualifié d' »hypocrite et d’influenceur plutôt que de joueur de tennis. » Kyrgios, connu pour ses répliques enflammées, n’a pas mâché ses mots.
« Hypocrite ? Je n’ai jamais échoué à un test de drogue, » a-t-il rétorqué, prenant un coup clair à la controverse en cours entourant Sinner.
La défense du titre de Sinner à l’Open d’Australie au milieu de la tourmente
Malgré l’incertitude qui plane, Sinner est prêt à défendre son titre à l’Open d’Australie 2025. La star italienne est restée concentrée sur son jeu, même si son destin est suspendu jusqu’à la décision du TAS à la mi-avril.
De nombreux experts du tennis estiment qu’une suspension longue est peu probable, prédisant une suspension de 2 à 6 mois si Sinner est reconnu coupable. Cependant, la possibilité d’une sanction plus sévère demeure, faisant de ce cas l’un des cas de dopage les plus surveillés de l’histoire du tennis.
Une Croisade Contre les Double Standards
La critique de Kyrgios concernant le cas de Sinner ne concerne pas uniquement le joueur italien. L’Australien a maintes fois souligné ce qu’il considère comme une disparité dans la manière dont les cas de dopage sont traités pour les joueurs de haut rang par rapport à ceux qui se trouvent plus bas dans le classement ATP.
« Il s’agit d’équité, » a laissé entendre Kyrgios dans des déclarations précédentes, suggérant que les joueurs moins bien classés pourraient faire face à un traitement plus sévère pour des infractions similaires.
Quelle est la Suite ?
Avec l’Open d’Australie en cours et Sinner en compétition sous un nuage de scrutin, le monde du tennis est divisé. Les appels de Kyrgios à la transparence résonnent avec certains fans, tandis que d’autres perçoivent ses critiques comme opportunistes.
Quoi qu’il en soit, le cas de Sinner a déclenché une conversation importante sur l’équité, la transparence et la responsabilité dans le tennis—des questions qui resteront sous les projecteurs bien après la décision finale en avril.